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Blog du réseau femme au foyer
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15 novembre 2008

Devenir parents

Un homme, une femme,
une rencontre entre deux êtres,
et l'alchimie de la magie humaine opère :
l'un deviendra père,
l'autre deviendra mère,
par la conception dans leur corps :
d'un troisième être !

Dans notre société d'aujourd'hui, on programme. Cette programmation est un fait social, qui nous permet d'avoir l'illusion de ne plus avoir à subir certains événements de la vie, telle qu'elle nous les propose, car de nos jours on le vit plus comme quelque chose qu'elle nous impose. Certaines choses ne peuvent pas être sous contrôle, comme la mort par exemple (quoi que...).

L'arrivée des moyens contraceptifs, ont libéré la femme de certaines contraintes freinant leur évolution propre, ce qui a permis dans un premier temps de faire entrer le système des contrôles des naissances.
Ceci à donné suite à un revers de médaille, car nous avons confondu contrôle des grossesses avec justement contrôle des naissances.

L'enfant d'aujourd'hui n a rien avoir avec celui d'il y a un siècle, ou tout au moins il est le résultat d'une longue lignée d'évolution. Il faut bien se rendre à l'évidence que l'enfant n'est pas une sorte de singe que l'on doit éduquer, mais ÉLEVER au sens noble du terme.

Bien au contraire, il nous en apprennent bien plus sur nous même que ce que nous nous pourrions leur en
apprendre sur eux. La grossesse fait partie d'un cycle. En psychogénéalogie il est clair que de génération en génération, des choses se transmettent, et bien évidement, pas forcément de façon consciente.

Au moment de la grossesse, un grand nettoyage est proposé : le corps plus sensible qu'à tout autre période va s'exprimer. Il le fait à d'autres moments (durant toute la vie certes, mais aussi plus grandement en fin de parcours de vie). Il est facile en effet de tout mettre sur le compte physiologique, qui comme son nom l'indique est logique.
Mais ne mettons plus le mental de côté. S'il suffit de prendre un médicament pour se sentir mieux, c'est une solution, mais c'est comme si l'on bâillonnait notre corps qui nous parle. Il faut prendre les deux en compte.

Cet enfant donc et cette grossesse, est une fantastique occasion de nettoyage, de ré ajustage d'évolution, et nul n'est besoin de se demander ce qui ne va pas, et d'y passer des années de recherche, il suffit d'écouter son corps, d'apprendre son langage pour le comprendre.
Et si nous, nous ne savons pas, lui il ne se trompe jamais ! Cette proposition d'évolution n'est pas uniquement réservée à la mère, mais également au père qui, de façon plus subtile car plus muette ou du moins nettement moins écoutée ou entendue, se fait jour si l'on veut bien s'y
pencher dessus. "Les hommes doivent être forts", est une idée reçue, car ou est la véritable force ? ou est le véritable courage ?
Dans le fait de regarder en face de sa propre problématique ou dans la politique de la fuite ? Voici donc quelque chose qui peut remettre les pendules à l'heure. Une grossesse, touche toute la famille et pas
seulement la future maman. Que ce soit une primapare ou une multipare, chaque enfant nous fait travailler sur différentes parties de nous-mêmes, c'est la raison pour laquelle les grossesses ne sont pas vécues de la même manière d'une fois sur l'autre.

Se sentir prêt à avoir un enfant signifie en partie se sentir sur un pied d'égalité avec ses propres parents. Or il se trouve que les jeunes parents ont une notion du parent idéal, à laquelle ils se mesurent. Ils revoient leur propre enfance et la réévaluent par rapport à cet idéal.
Lorsque sa femme se retranche dans ses rêves, le futur père peut se sentir rejeté, et être jaloux de l'enfant. De plus la mère peut sentir sa liberté lui échapper à cause de sa grossesse, et tenir son mari pour responsable, ce qui vaudra à ce dernier d'être un peu plus exclut.
Elle peut aussi se demander s'il sera un bon père pour SON enfant, ou le comparer à son détriment à son propre père. Une telle remise en question risque fort d'effrayer les futurs parents s'ils n'en comprennent pas les raisons, et s'ils ignorent que c'est une composante tout à fait nécessaire des débuts de l'attachement à l'enfant.

Ces sentiments de rivalité stimulent la dynamique de l'attachement à l'enfant. S'ils sont compris à leur juste valeur, loin d'affaiblir l'attachement des parents, l'un à l'autre, il le renforce.
Si leurs parents avaient été mieux préparés ou plus informés, auraient-ils commis autant d'erreurs ?
Autant de doutes qui poussent les jeunes parents à espérer qu'en remettant la décision à plus tard, ils seront peut être mieux préparés et qu'ils se sentiront vraiment prêts; mais quelque part au fond d'eux mêmes, ils savent que ce n'est pas vrai. Si les relations avec les parents a été difficile, ou qu un conflit de dépendance n'a pas encore été réglé, la réticence peut être d'autant plus grande, s'agissant de son propre enfant, à donner à une telle relation l'occasion de se reproduire. De ce fait, c'est souvent le passé des futurs parents qui les motive plus ou moins rapidement à avoir un enfant.

Merci à Dodo pour cet article. Rendez-vous dans quelques jours pour un nouveau volet de la sophrologie.

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