Devenir parents
Un homme, une femme, Dans notre société d'aujourd'hui, on programme. Cette
programmation est un fait social, qui nous permet d'avoir l'illusion de ne
plus avoir à subir certains événements de la vie, telle qu'elle nous les
propose, car de nos jours on le vit plus comme quelque chose qu'elle nous
impose. Certaines choses ne peuvent pas être sous contrôle, comme la mort par
exemple (quoi que...). L'arrivée des moyens contraceptifs, ont libéré la
femme de certaines contraintes freinant leur évolution propre, ce qui a permis
dans un premier temps de faire entrer le système des contrôles des
naissances. Bien au contraire, il nous en apprennent bien plus sur nous même que ce que
nous nous pourrions leur en Ces sentiments de rivalité stimulent la dynamique de l'attachement à
l'enfant. S'ils sont compris à leur juste valeur, loin d'affaiblir l'attachement
des parents, l'un à l'autre, il le renforce. Merci à Dodo pour cet article. Rendez-vous dans quelques jours pour un nouveau volet de la sophrologie.
une rencontre entre deux êtres,
et
l'alchimie de la magie humaine opère :
l'un deviendra père,
l'autre
deviendra mère,
par la conception dans leur corps :
d'un troisième être
!
Ceci à donné suite à un revers de médaille, car nous avons
confondu contrôle des grossesses avec justement contrôle des
naissances.
L'enfant d'aujourd'hui n a rien avoir avec celui d'il y a un
siècle, ou tout au moins il est le résultat d'une longue lignée d'évolution. Il
faut bien se rendre à l'évidence que l'enfant n'est pas une sorte de singe que
l'on doit éduquer, mais ÉLEVER au sens noble du terme.
apprendre sur eux. La grossesse fait partie d'un
cycle. En psychogénéalogie il est clair que de génération en génération, des
choses se transmettent, et bien évidement, pas forcément de façon
consciente.
Au moment de la grossesse, un grand nettoyage est proposé :
le corps plus sensible qu'à tout autre période va s'exprimer. Il le fait à
d'autres moments (durant toute la vie certes, mais aussi plus grandement en fin
de parcours de vie). Il est facile en effet de tout mettre sur le compte
physiologique, qui comme son nom l'indique est logique.
Mais ne mettons plus
le mental de côté. S'il suffit de prendre un médicament pour se sentir mieux,
c'est une solution, mais c'est comme si l'on bâillonnait notre corps qui nous
parle. Il faut prendre les deux en compte.
Cet enfant donc et cette
grossesse, est une fantastique occasion de nettoyage, de ré ajustage
d'évolution, et nul n'est besoin de se demander ce qui ne va pas, et d'y passer
des années de recherche, il suffit d'écouter son corps, d'apprendre son langage
pour le comprendre.
Et si nous, nous ne savons pas, lui il ne se trompe
jamais ! Cette proposition d'évolution n'est pas uniquement réservée à la mère,
mais également au père qui, de façon plus subtile car plus muette ou du moins
nettement moins écoutée ou entendue, se fait jour si l'on veut bien
s'y
pencher dessus. "Les hommes doivent être forts", est une idée reçue, car
ou est la véritable force ? ou est le véritable courage ?
Dans le fait de
regarder en face de sa propre problématique ou dans la politique de la fuite ?
Voici donc quelque chose qui peut remettre les pendules à l'heure. Une
grossesse, touche toute la famille et pas
seulement la future maman. Que ce
soit une primapare ou une multipare, chaque enfant nous fait travailler sur
différentes parties de nous-mêmes, c'est la raison pour laquelle les grossesses
ne sont pas vécues de la même manière d'une fois sur l'autre.
Se sentir
prêt à avoir un enfant signifie en partie se sentir sur un pied d'égalité avec
ses propres parents. Or il se trouve que les jeunes parents ont une notion du
parent idéal, à laquelle ils se mesurent. Ils revoient leur propre enfance et la
réévaluent par rapport à cet idéal.
Lorsque sa femme se retranche dans ses
rêves, le futur père peut se sentir rejeté, et être jaloux de l'enfant. De plus
la mère peut sentir sa liberté lui échapper à cause de sa grossesse, et tenir
son mari pour responsable, ce qui vaudra à ce dernier d'être un peu plus
exclut.
Elle peut aussi se demander s'il sera un bon père pour SON enfant, ou
le comparer à son détriment à son propre père. Une telle remise en question
risque fort d'effrayer les futurs parents s'ils n'en comprennent pas les
raisons, et s'ils ignorent que c'est une composante tout à fait nécessaire des
débuts de l'attachement à l'enfant.
Si leurs parents avaient été
mieux préparés ou plus informés, auraient-ils commis autant d'erreurs
?
Autant de doutes qui poussent les jeunes parents à espérer qu'en remettant
la décision à plus tard, ils seront peut être mieux préparés et qu'ils se
sentiront vraiment prêts; mais quelque part au fond d'eux mêmes, ils savent que
ce n'est pas vrai. Si les relations avec les parents a été difficile, ou qu un
conflit de dépendance n'a pas encore été réglé, la réticence peut être d'autant
plus grande, s'agissant de son propre enfant, à donner à une telle relation
l'occasion de se reproduire. De ce fait, c'est souvent le passé des futurs
parents qui les motive plus ou moins rapidement à avoir un
enfant.