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Blog du réseau femme au foyer
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5 février 2009

Ce que Gisèle Halimi pense des femmes au foyer

"Être une femme au foyer reste un choix, et il est respectable, mais c’est un choix qui n’est pas compatible avec la démarche de libération des femmes. Je pense même que l’amour et l’épanouissement sexuel ne sont pas les mêmes selon que l’on est femme au foyer ou pas.


Je ne veux pas dire qu’une femme qui ne travaille pas ne peut être heureuse, mais dans l’hypothèse où elle ne l’est pas, quelle est l’alternative ? Prendre un amant ? Se résigner ? Les femmes ne doivent jamais se résigner !"

Lire l'interview complet ici http://madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/1809-les-femmes-ne-doivent-jamais-se-resigner

Suite à ces phrases...voici la réaction de titebaleine sur le forum...

morceaux choisis....

"Mais la société exige que l’on soit mère ! Tout se passe comme si vous ne pouviez pas ne pas vouloir l’être…"

nan mais elle aurait aussi pu se retenir, je trouve. être à fond dans son trip, hein. parce que faire un enfant pour voir si on continue d'apprécier la randonnée, et savoir comment ça marche, c'est moyen... [siffle]

"Imaginez le monde sans ventres ronds, et sans publicité qui les vante."

spa grave mais ce serait juste la fin du monde en fait. inutile d'aller plus loin dans ce délire imaginaire, y'a pas d'après ça.(pitin le niveau...) [carton]

"Mais j’ai senti à quel point un enfant pouvait être chronophage… Vous n’avez plus de vie"

au secours...mais sacrée courgette, les enfants SONT la vie, didiou. avoir fait un bac + de philo pour en arriver là ...c'est la preuve que la fac n'est pas à la hauteur, vive l'autoformation. [grimace]

"C’est pourquoi je ne voulais pas allaiter mon fils, je refusais cette dépendance-là"

pas une pour racheter l'autre...mesdames je suis navrée de devoir vous apprendre ça malgré vos diplômes, mais en effet un enfant est un être dépendant.
La relation de dépendance est naturellement inévitable. si on veut faire les choses artificiellement ok, on peut dire qu'on refuse la dépendance, mais on refuse surtout la nature je trouve, mais j'ai pas fait philo, moi. [siffle]

"Je voulais une fille qui se voie dans mes yeux comme étant la femme qu’elle allait devenir"

comme quoi ça s'est pas arrangé au 3ème lardon...et bé au moins elle a appris comment ça fonctionne les filles, hein... [lol]

"Quatre-vingt-trois pour cent des travailleurs à temps partiel sont des femmes. Elles n’ont pas choisi cette situation, elles la subissent, et elle brise leur vie"

briser une vie...faut pas déconner là! on parle d'un boulot, pas d'un cancer! on parle de la France pas d'un bidonville haïtien! briser une vie, je t'en foutrais des brisures, moi, ça sent vraiment la nana qui n'a pas eu beaucoup de soucis... [non]


La libération de la femme, ok.
L'égalité ok. mais si on veut. Pas l'égalité forcée, hein. J'ai aucune envie d'être l'égale de mon mec quand il s'agit de rentrer 12 stères de bois, moi. Et j'ai pas envie qu'on lui invente un nichon artificiel pour allaiter non plus. Je suis plutôt fière de mon UTERUS sans H, merci.

Ce genre de féminisme qui veut que les femmes soient des mecs...

et vice versa d'ailleurs, ce qui nous vaut une belle génération de tafioles chochotes de 30 ans à qui on a dit que pleurer c'était bien, hein, montre ta moitié féminine vas-y, deviens une femme comme les autres...

comme si les hommes n'avaient déjà pas assez de fragilité avant, merci, on sait bien qui a les coucougnettes dans un couple et qui est le pilier familial même si elle gagne pas un radis... [oops]

sauf que ces petits mecs tout fragiles là contrairement à leurs pères ne contruisent pas de maisons et n'assument pas leurs enfants! ce sont juste d'éternels adolescents qui pleurnichent sur leur sort et couinent pour avoir des jouets!

pendant ce temps là, les femmes qui déjà assumaient les choses les plus dures de la vie (parce que le travail, le travail, on nous en rebat les oreilles, mais c'est la partie cool, ça! qui qui met les enfants au monde, qui qui soigne les malades, qui qui accompagne et enterre les morts? les mecs? bin nan ils sont au taf) se retrouvent à devoir en plus, pas à la place, se coltiner la place du mec...et tout ça pour quoi? pour gagner des ronds que lesdits mecs, très occupés à régresser depuis x temps, vont vite aller claquer en télés, bagnoles et autres joyeusetés!


Ce genre de féminisme là ne nous libère pas du tout.
Il nous enferme mille fois plus.

moi je dis que si on veut vraiment libérer les femmes, il faut s'arranger pour qu'elles aient des droits certes mais qu'elles gardent leur différence fondamentale aussi.
On fait les gosses.
Ce sera jamais les mecs. C'est nous.
Qu'on tienne compte de ça (parce que c'est quand même la chose la plus importante du monde pour cette foutue espèce humaine) quand on nous donne le droit de bosser ou autre, au lieu de dire "prenez une femme spa grave mais non elle sera pas plus absente qu'un homme". si, elle le sera. forcément. y'a qu'à apprendre à fonctionner avec ce critère là.
enfin, long est le débat, hein.

la conclusion baleinesque: ces deux femmes sont victimes consentantes du système et je les plains, elles ont raté un tas de choses à force de bêler dans le pré. hum.

Gisèle et Claire...si vous passez par là...espérons que vous apprécierez comme nous !

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Commentaires
P
Bonjour,<br /> <br /> Je trouve le débat suscité par les propos de Gisèle Halimi très intéressant. Je suis journaliste et travaille actuellement sur un article concernant les jeunes femmes au foyer. Je recherche des jeunes femmes diplomées, qui ont fait le choix d'arrêter de travailler pour élever leur(s) enfant(s). Je voudrais discuter avec elles de leur démarche, et savoir comment elles reçoivent les critiques faites par des féministes comme Gisèle Halimi. Si vous vous sentez concernées, pouvez vous me contacter (fmarmouyet@hotmail.com)?<br /> <br /> Bien cordialement
M
avez vous eu la possibilité de parler ou de vous vider de tout ce que vous aviez sur le coeur avec votre mere et si c'est le cas est ce nécessaire de le faire et si oui à quel moment peut on le faire et si l'on ne le fait pas est ce que l'on ne le regrettera pas<br /> <br /> merci de me répondre<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> marie
N
bonjour,<br /> j'admire gisèle halimi, j'ai pratiquement été élevée par elle car ma mère faisait partie du mouvement "choisir la cause des femmes" et que maman parlait et déjà me faisait mon éducation feministe à l'époque, et maman était.... mère au foyer !!!!! je n'ose pas croire que l'on ne peut pas prétendre à se libérer. Au contraire maman a réussi grâce à ces convictions à voir son chèquier, faire faire des taches ménagères à mon père, il a passait du temps aussi avec ses enfants dès qu'il le pouvait, il lui emmenait le petit déjeuner au lit !!! et tout ça il y a 40 ans (j'en ai 44), mes frères éduquaient dans cette atmosphère sont devenus des hommes qui ne font pas que aider chez eux, ils gèrent beaucoup de choses comme le ménage, le linge, le docteur etc... c'est pour cela qu'une femme au foyer peut et à le devoir de parler de libération autant sinon plus qu'une autre femme.... Par expèrience, je peux dire qu'effectivement travailler à l'extèrieur c'est de la blague, j'ai géré un service dans du marketing direct, et bien malgré le stress, la surchage de travail j'avais quand même le temps de prendre un café ou manger sans que l'on me demande d'aller essuyer des fesses, ou gérer un problème de dispute etc....<br /> Et nos héros, nos hommes qui travaillent si durement je peux vous dire ce qu'ils font quand ils restent au bureau tardivement, et bien ils refont souvent le monde avec les collègues hommes car quand ils rentreront leurs petites femmes (qu'elles travaillent ou pas à l'extèrieur auront doucher, fait faire les devoirs, manger et sans doute coucher les cherubins!!!) et là le guerrier arrivera à la maison et aura droit à son repos bien mérité !!!.....<br /> <br /> je peux vraiment en parler j'ai fait cela pendant 16 ans et au bout de 3 enfants (responsable à l'exterieur ou travail free lance à la maison)je suis épuisée et hélas pour gisèle halimi je me fous de mon épanouissement sexuel, j'ai pas le temps de m'en préocuper actuellement, mon grand guerrier est en depression après avoir sacrifier sur l'autel du pouvoir sa famille, la chute est d'autant plus dure, je dois encore faire face à tous les problèmes qu'une famille de 5 personnes pose, et donc le soir quand je me couche après une journée non stop, mon confident préféré c'est mon oreiller, et oui j'avoue que moi j'ai du mal avec mon "point G" quand dans ma tête j'ai réglé tous les "points de détails de la journée et qu'il m'en reste pour le lendemain et tout les jours qui suivent".<br /> <br /> Quand maman voit ses filles se tuer dans leur vie quotidienne, je crois qu'elle ne sait plus que penser et où ça a dérapé !!!
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