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Blog du réseau femme au foyer
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7 avril 2008

Créer son entreprise : mode d'emploi

Nathalie a créé son entreprise et a accepté, malgré son emploi du temps chargé, de nous raconter comment cela s'est passé. Son site internet :  www.prestige-esthetisme.fr

P_E_logo

Nathalie, faisons connaissance

Je m’appelle Nathalie, j’ai 42 ans.

Après un cursus assez banal (BAC professionnel, BTS secrétariat bilingue anglais), j’ai commencé à travailler dès ma sortie de l’école. Mon père était dessinateur industriel, ma mère femme au foyer. Ma sœur aînée a suivi des études de gestion et nous verrons plus loin que ce petit détail a beaucoup influencé ma décision de créer ma société. Mais nous n’en sommes pas encore là. Mon ami est scandinave, il travaille dans le sport automobile. De par ses nombreuses absences mais aussi en raison de mon activité professionnelle qui comportait beaucoup de déplacements, nous avons décidé d’un commun accord de ne pas avoir d’enfant.

Ma première expérience professionnelle a été un poste de secrétaire commerciale dans un cabinet de courtage d’assurances international. Je me souviens, il était situé à Paris, tout près de l’Opéra Garnier.

Ma seconde expérience a été toute différente : je travaillais pour un show room privé où venaient défiler les grands couturiers. Je m’occupais de la coordination entre les clients, les agences des mannequins, les maisons de couture, le tout dans une ambiance que seule la mode peut offrir.

Après quelques mois dans ce secteur à la mentalité bien « spéciale », je donne ma démission pour aller travailler dans une agence d’organisation d’évènements nationaux et internationaux. C’est au cours de ces quinze années passées à courir la France et l’Europe que j’ai rencontré mon ami, mais également que j’ai eu l’idée de mon projet professionnel.

A 40 ans, le projet de Nathalie se précise

Arrivée à 40 ans, une femme a envie de devenir maîtresse de sa destinée, elle est assez mature pour faire des choix, elle a tiré des expériences de la vie. C’est à 40 ans que j’ai pris la décision de changer ma vie.

Tout d’abord, mon projet était abstrait, ce n’était qu’une idée. Une idée qui m’est venue au cours d’unmassage colloque lorsque l’un de mes congressistes (un américain) me demande de lui commander un massage. Je me rends à la réception de l’hôtel : ils n’ont rien, aucune adresse, personne vers qui m’orienter. Le problème se reposera souvent et là, je me dis : « il y a quelque chose à faire ».

Je mets un an à rédiger mon dossier de présentation, à prendre des conseils auprès des organismes spécialisés dans la création d’entreprise.

Le démarrage

Mon dossier, business plan comme l’appellent les professionnels, comporte plusieurs étapes :

-

la présentation de l’idée : en premier, proposer aux hôtels et centres de congrès des prestations de relaxation et de bien-être par des massages mais également, des soins visage et corps comme le ferait un institut, mais à l’intérieur de leurs murs en fournissant non seulement la prestation, mais aussi le matériel et les cosmétiques.
 

hotel

En second, doubler cette activité d’une boutique sur Internet, permettant conseils et vente des cosmétiques que nous utilisons pour les soins (encore une fois comme un institut).

- l’étude de marché : recenser tous les établissements hôteliers qui pourraient être concernés sur Paris et la petite couronne, voir la concurrence existante sous toutes ses formes (masseurs indépendants, instituts de beauté…),

- les prévisions financières : trouver les fonds, rédiger un prévisionnel, définir le capital…,

- choisir son statut juridique : indépendant ou société ? Le statut va régir toute la vie de la future entreprise, il faut le choisir avec soin et ne pas hésiter à se faire conseiller.

De la conception à la réalisation

Une fois que le business plan est prêt, on n’a plus qu’une envie : sauter le pas.

Oui mais voilà, quand on est salariée, avec plusieurs années d’expérience, démissionner n’est pas vraiment la solution car on perd la rémunération de son ancienneté. De plus, un licenciement donne des avantages aux créateurs d’entreprises. Il me faudra 8 mois de tractation pour négocier mon licenciement en mai 2006.

Dès mon inscription à l’ANPE, je signale que je souhaite créer une entreprise, ma conseillère n’est pas dupe, elle a compris. Néanmoins, elle m’orientera vers une Boutique de Gestion (association qui aide le demandeur d’emploi à mettre sur pied son projet de création). L’accompagnement dure 5 séances durant lesquelles, je peux voir un peu plus clairement la question du statut. Pour le reste, tout est déjà prêt.

Septembre 2006, sur les conseils de la Boutique de Gestion, je présente mon projet de création au concours organisé par le Conseil Général de Seine et Marne. Trois cent dossiers y seront présentés et jugés, vingt seulement pourront participer à la première « Plate-forme Création d’Entreprises 77 ». A la clé, deux mois de formation intensive : un mois de commercial / marketing et un mois de gestion / comptabilité.

Trois femmes dans l'aventure

Si j’étais déjà consciente de mes lacunes en comptabilité, ce stage m’ouvre les yeux : je ne suis pas capablecomptable de tenir la comptabilité d’une entreprise car n’est pas comptable qui veut. C’est alors que je me tourne spontanément vers ma sœur Patricia. Voici la deuxième personne embarquée dans l’aventure.

Une fois le stage terminé, nous sommes en décembre 2006. Je dois encore trouver un fournisseur pour les cosmétiques qui seront utilisés lors des soins et des massages. Même si je connais bien le milieu de l’esthétique, je ne suis pas esthéticienne. Je contacte alors une amie de longue date qui, après avoir passé son BTS d’esthéticienne, est partie deux moismassage1 en Thaïlande afin d’y apprendre le massage Thaï traditionnel. Depuis son retour en France, elle travaille pour un institut parisien. Elle connaît mon projet, elle en est un peu à l’origine. Voici la troisième personne que j’entraîne avec moi.

Le choix du fournisseur : crucial pour la qualité des prestations

Choisir un fournisseur sérieux est le plus important pour nous car on ne peut pas proposer des soins bas de gamme à des hôtels 4* ou des grands centres de congrès. Mon amie esthéticienne me conseille d’opter pour des cosmétiques biologiques pour deux raisons : la première est qu’il n’y a quasiment aucune réaction allergique aux ingrédients naturels par les clients, la seconde est tout simplement qu’ils ne présentent pas de risques pour la santé.

Elle réussit à me convaincre que le « bio » est l’avenir de la cosmétologie et surtout m’explique les dangerslogo_cosmetique_bio des produits chimiques présents dans les cosmétiques conventionnels.

Nous voici en quête d’un fournisseur français proposant une large gamme de soins pour le visage et pour le corps, et surtout qui soit sérieux. Je dis sérieux car dans le bio on voit du tout et du n’importe quoi.

Notre première étape est de contacter l’organisme de certification Ecocert afin d’obtenir la liste des fabricants certifiés et surveillés par eux.

Notre seconde étape est de rencontrer les laboratoires et bien sûr, de négocier notre collaboration. Finalement, nous fixons notre choix sur un laboratoire du sud de la France qui produit desprestige_esth_tisme cosmétiques biologiques depuis plus de 30 ans et qui a été l’un des pionniers à faire certifier la totalité de sa production.

Comme nous souhaitons également proposer les cosmétiques à la vente, nous devons engager quelques négociations avec le laboratoire pour obtenir leur accord.

Le choix du nom

Toute société doit porter un nom. Or, ce qui semble tout à fait anodin est un fait un véritable casse-tête.

Après avoir mis sur la table des tas de noms qui nous convenaient, il a encore fallu en choisir un seul. Nous avions opté pour Ellit’Esthétisme.

Avant de mettre en place le logo, les plaquettes de présentation destinées aux hôtels, le catalogue des cosmétiques et autres documents promotionnels, je me rends à la Chambre de Commerce afin de vérifier la disponibilité du nom que nous avions choisi.

Après quelques recherches, je découvre que l’agence Elite ouvre un institut à Paris et qu’il vaut ne pas choisir un nom avec le terme « Ellit » (même si l’orthographe est différente).

Pour plus d’éclaircissement, je vous dirai que les noms des entreprises sont constamment surveillés par des avocats qui ont accès aux bases de données des Chambres de Commerce. Dès lors que votre société est immatriculée, ces avocats ont votre dossier entre les mains et si votre nom ressemble à celui de leur client, vous êtes certains d’aller au-devant d’ennuis juridiques qu’une jeune société doit absolument éviter.

Retour à la case départ, nous devons trouver un autre nom avant l’impression de nos documents.

Logo_bleu

La concrétisation : Déclaration de la société

Si mon amie esthéticienne m’a aidé à choisir notre fournisseur, c’est ma sœur qui m’aidera à choisir un expert comptable. Là aussi, il faut savoir reconnaître ses limites et je préfère laisser à un professionnel le soin de rédiger les statuts qui vont définir les parts de chaque associé, la durée de vie de la société, etc.

Mai 2006, les statuts sont déposés à la Chambre de Commerce qui les transmet au Greffe des Sociétés. Bien sûr tout ceci est payant et il faut prévoir plusieurs échanges un peu houleux avec les administrations qui ne donnent pas signe de vie, qui retournent le dossier dans son entier parce qu’elles ont changé leurs tarifs et qu’il suffisait de demander un nouveau chèque, qui envoient les pièces à votre expert comptable et pas à vous, etc.

Fin juin 2006, je reçois enfin le K-Bis (carte d’identité de la société portant le numéro de SIRET). Cette fois-KbisEtiquetteci, la société existe bel et bien et ce papier est le résultat de plusieurs mois de travail. Une étape se termine, une autre commence.

Le K-Bis permet d’ouvrir un compte bancaire au nom de la société et de libérer le capital.

Ensuite, il permet de faire imprimer ses documents de communication car le numéro de SIRET doit y figurer.

Sur des documents officiels, comme les factures, un autre numéro doit obligatoirement figurer : le numéro de TVA. En principe, les impôts vous l’envoient dans les dix jours qui suivent la réception du K-Bis… sauf quand ils ont perdu votre dossier !

Pour une bonne campagne commerciale, il faut avoir de bons supports. Pour notre société, nous avions décidé deux supports : un site Internet et des documents « papier ».

Pour les hôtels : une partie de notre site Internet pour leur exposer nos prestations, une plaquette présentant la société et des cartes (comme celles d’un institut) décrivant les massages et les soins esthétiques que nous réalisons.

Pour les clients de notre boutique : un catalogue et une autre partie de notre site Internet pour proposer des fiches conseils rédigées par des esthéticiennes, et surtout une boutique pour la vente par correspondance de nos cosmétiques. Notre site Internet sera également un lien vivant pour répondre aux questions de nos visiteurs et les conseiller pour prendre soin de leur peau.

Là encore une fois, si l’on n’est ni maquettiste, ni expérimenté dans la conception artistique, il vaut mieux s’adresser à un professionnel car ces documents sont l’image de la société et le « bricolage » se verra toujours.

Pour réaliser nos prestations au sein des structures hôtelières nous devions recruter des professionnels sérieux et compétents : pour nos masseurs, nous n’avons pas hésité à faire appel à une grande école parisienne, pour nos esthéticiennes, nous les avons choisies selon leur expérience professionnelle et les avons envoyées en stage auprès des laboratoires (notre fournisseur) afin qu’elles connaissent à la perfection les cosmétiques et les procédures des soins.

La campagne commerciale et Marketing

Toute société a besoin de se faire connaître. Il existe deux forme de communication. La première est la B to B (business to business) c’est notre cas avec les hôtels par exemple. La seconde est la B to C (business to consumer) c’est notre cas avec notre boutique de cosmétiques pour les particuliers.

Tant que le site Internet n’est pas opérationnel à 100 %, nous décidons de mettre tous nos efforts enverst_l_phone les structures hôtelières. Mailing, télémarketing, rencontres… tout est valable pour se faire connaître. Il ne faut pas hésiter à prendre son téléphone et à relancer toutes les structures démarchées par mailing. Il faut aussi se déplacer souvent, rencontrer les décideurs tout en sachant que la réponse ne sera jamais immédiate. La presse spécialisée est aussi un bon atout, mais les insertions publicitaires sont très coûteuses.

Une fois le site Internet opérationnel, nous travaillons sur son référencement avec des sites spécialisés (Google, Yahoo…), nous insistons également sur la publicité dans la presse écrite. Là aussi, le but n’est pas forcément de vendre, mais de se faire connaître.

Les projets, le fil directeur

Je dirais que, une fois l’entreprise créée, si l’on n’a pas de projets, on est voué à l’échec. Il faut aussi se dire que tout l’investissement tant personnel qu’humain est démesuré par rapport au résultat. Si on crée une entreprise pour devenir riche très vite, c’est un mauvais début. On donne beaucoup, on récolte peu mais il faut toujours aller de l’avant, sans jamais baisser les bras.

Notre premier projet est l’organisation de réunions « conférence – vente » sur Paris et sa région. « Conférence » pour informer et expliquer ce qu’est la cosmétologie et les différences entre les cosmétiques conventionnels et les cosmétiques biologiques. Une fois informé, chacun pourra choisir ses cosmétiques en toute connaissance de cause.

vente_domicile« Vente » parce qu’ainsi nous pourrons proposer à la vente nos cosmétiques sans intermédiaire. 

Ces réunions pourront se tenir chez une hôtesse qui, en remerciement, pourra bénéficier de produits gratuits. Au cours de ces réunions, nous voudrions offrir aux participants qui le souhaiteraient, un diagnostic de peau gratuit et, bien entendu, des conseils personnalisés. Bien sûr, ce projet reste à peaufiner mais les grandes lignes sont déjà tracées.

Salon_20Marjolaine

Notre second projet, peut-être celui qui nous tient particulièrement à cœur est la participation au prochain salon Marjolaine qui se tiendra à Paris à la fin de cette année. Marjolaine est le rendez-vous Bio le plus important de l’année.

Organisation au quotidien

Je dirais qu’il faut perdre le moins de temps possible. Pour cela, il faut une bonne organisation. En ce qui me concerne, je travaille avec un planning journalier et je laisse toujours un peu de place pour les imprévus ; mes journées dépassent dix heures ; mes semaines sont de sept jours ; je n’envisage plus de vacances depuis plus d’un an !

Il est vrai qu’il faut aussi savoir mettre sa vie familiale au second plan sans pour autant l’oublier.

J’ai une chance inouïe car je travaille avec ma sœur, mon ami (lorsqu’il est présent) m’aide sur les traductions des documents commerciaux et toute ma famille me soutient. C’est vraiment ce qui est le plus important, je dirais même crucial, quand on crée une entreprise : être bien entouré et soutenu par ses proches.

Si la création d'entreprise vous tente...

A celles et ceux qui voudraient créer une entreprise, quelle qu’en soit l’activité, et qui hésitent, je dirais qu’il faut le faire.

Il faut le faire pour plusieurs raisons :

- la première c’est que l’on ne saura jamais si l’on est capable tant qu’on ne l’aura pas réalisé,

- la deuxième c’est que l’on risque de vivre une frustration professionnelle à se répéter tous les jours « je serais mieux à mon compte »,

- la troisième c’est que créer, c’est s’épanouir, se transformer, devenir un décideur et assumer ses décisions,

- la quatrième c’est que, même si ça ne marche pas, même si vous êtes obligés de reprendre un travail, votre futur employeur verra sur votre CV que vous avez été un créateur d’entreprise, et il reconnaîtra immédiatement vos qualités.

Mais il y a aussi des pièges à éviter :

- croire qu’on a la science infuse, et ne pas prendre conseils,

- ne pas savoir s’entourer affectivement et professionnellement,

- ne pas bien préparer son projet, même s’il faut y passer plusieurs années,

- vouloir gagner beaucoup d’argent et mener la grande vie,

- ne pas se couper de sa famille, de ses amis sous prétexte qu’on est créateur d’entreprise.

Ces listes ne sont pas exhaustives, et j’espère que vous les complèterez avec vos propres arguments.

Vous hésitez encore ? Voici un test très facile qui vous permettra de savoir si vous êtes prêt ou non pour la création.

Isolez-vous dans une pièce, prenez une feuille de papier et un crayon. Séparez votre feuille de papier en deux colonnes. Colonne A, notez vos arguments « pour la création », colonne B, notez vos arguments « contre la création ». Remplissez ces colonnes le plus sincèrement possible (vous serez le ou la seul(e) à lire ces colonnes). Une fois que vous serez à court d’argument, comptez les « pour » et les « contre ». Le résultat parlera de lui-même.

Pour conclure, je dirais que la France manque cruellement d’entrepreneurs. Il existe dans le milieu des affaires, un dicton qui résume à lui seul notre mentalité :

« Quand un enfant français fait du vélo pour la première fois, ses parents lui disent : fais attention, tu vas tomber ! Quand un enfant américain fait du vélo pour la première fois, ses parents lui disent : vas-y, fonce ! »

Nathalie V.

Nous retrouverons Nathalie en septembre pour une animation spéciale. Vous pourrez gagner des entrées gratuites au Salon Marjolaine qui se tiendra du 8 au 16 novembre 2008 au Parc Floral de Paris.

D'ici là, prenez bien soin de vous !

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Commentaires
C
Merci pour tout ces commentaires et pour l'article, pour ma part je me lance dans le tourbillon et ce n'est pas facile.
F
Moi aussi depuis 1 an je travaille è démarrer une entreprise. J'importe des produits mexicains principalement des accessoires de déco et de table en pewter. C'est une belle aventure, beaucoup de travail et après 1 an peu de clients. Je me demande si de sollciter via internet est suffisant.Comment faire pour percer le marché? Il y a des restaurants et des traiteurs intéressés pas finalement rien de concret.<br /> ma boutique en ligne: http://www.canicoimport.com
L
TRES TRES bel article de grande qualité, très synthétique et en même temps riche d'infos.<br /> Je rajouterai un ptit truc : quand on est à peine crée, nos coordonnées sont d'office vendues à plein de sociétés privées (merci à l'insee...entreprise publique qui se permet de le faire sans notre accord), et dans le lot des commerciaux divers et variés qui nous contactent, MEFIANCE ABSOLUE ARNAQUE des soit disant annuaires professionnels "guide de la ville" ou autre qui 1/ vous sautent dessus à peine lancés, et 2/vous font miroiter de la pub moyennant une aumone : vous signez et vous vous retrouvez qq mois ensuite à devoir payer des mille et des cents...j'ai échappé à ça car la veille du fameux coup de fil, j'ai lu plein d'articles sur le sujets dans les forums d'entrepreneurs....<br /> <br /> Sinon, pour ma part, je dirais que le plus dur c'est la gestion du temps. Je ne me couche pas avant 2 heures du matin, et ce tous les jours de la semaine. Le plus lourd c'est de faire de l'improductif (compta et autre)alors qu'on rêve de faire uniquement son métier. Bon en même temps je suis en solo; c'est peut être plus aisé en société à plusieurs. <br /> Très dur aussi les enfants qui voient bien qu'on passe énormément de temps sur nos projets et qui en souffrent, surtout quand on passe de mère au foyer à chef d'entreprise. <br /> <br /> Si vous travaillez chez vous, attention aussi au regard des autres (la famille et les fameuses bonnes copines)qui s'imagient toujours que travailler chez soi c'est se tourner les pouces, et qui ont la facheuse tendance à vous appeler en pleines heures de boulot pour papoter de la pluie et du beau temps...<br /> <br /> Dernier point qui peut freiner la création d'entreprise : les charges (sociales mais pas seulement : assurances, loyers et autres)...surtout ne pas élaborer vos plans de financements en intégrant d'éventuels aides de l'état..une entreprise viable doit pouvoir fonctionner sans, une aide de l'état ne doit être considérée QUE comme un ptit plus et pas comme une ressource.
E
Merci pour cet article très informé et détaillé, loin des discours didactiques.<br /> Ca c'est du concret.<br /> Et bravo Nathalie !<br /> Et oui nous manquons d'entrepreneurs parce que tout simplement nous n'avons pas, nous français, la mentalité. Les capacités oui, mias le mental est encore à travailler. Alors je vais reprendre mon projet et s'il aboutit et que je sais dépassé mes auto limites, je dirais merci Nathalie (entre autres)
S
Avec une telle préparation, cette entreprise a toutes les chances de fonctionner. Le plus dur ce sont les 5 premières années. Courage ! Ne baissez pas les bras alors que le plus gros est fait !
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